Fish & chips.

Une mâtinée, on a pu se rendre à la mer quelques heures, juste le temps de nous ballader une heure sur les côtes anglaises de Cromer, et de manger un fish and chips...

Je devrais dire "absorber en partie", parce que c'était vraiment dégueu, mais comme je suis sympa, je vous montre ^^ :


La satisfaction gustative n'était certes pas au rendez-vous (d'ailleurs elle n'a pas été présente de tout mon séjour chez les rosbeefs, si ils savent boire, ces gens ne savent pas manger ;), mais j'ai adoré l'ambiance un peu glauque, le resto vide qui sent le gras, les mecs chelou qui viennent réparer un truc obscur, l'emplacement proche de la mer qu'on n'aperçoit même pas par les fenêtres orientées vers la plage...


...le néon bleu au dessus du présentoir à desserts contenant uniquement des pots de glace pour effrayer les enfants et un saladier plein de mini-beurres qui ont l'air hors d'âge...


... les nappes désuètes... même les frites spongieuses m'ont plu !

Oui, je suis bizarre à m'enthousiasmer d'un jour de grisaille, d'une atmosphère tristoune et d'un mauvais repas, mais c'est comme ça ^_^ !

Hop, je vous laisse avec un gros plan de mes freaky pots à glace préférés pour la route:

Lévitation.

A quelques pas de la scène où l'on jouait à Norwich, se trouvait cette drôle de structure gonflable, portant le doux nom de Levity III.

Tous les jours gonflée, tous les soirs gisant sur la pelouse comme une vieille baudruche.

En fait, il s'agit d'une sorte de "grotte de lumière" dans laquelle on peut entrer, se ballader, se reposer (soit disant, parce qu'avec les tas de gamins qui courent partout en hurlant de façon hystérique c'est... hem) au son hypnotique d'une musique d'ambiance mi-chant-des-baleines, mi-vaisseau-spatial-de-la-maternité.

L'intérieur n'est éclairé que pas la lumière du jour filtrant des pavillons colorés; par exemple, l'étoile verte, c'est une pièce verte, très verte, la bulle rouge, un espace rouge, très rouge:


Le machin au centre, c'est une pièce avec des tas de puits de lumière bizarres:

Les ballades dans cet espace sont étranges: on est hors du temps, de l'espace, on voit les gens différemment, on se sent tout drôle, tantôt un peu oppressé, tantôt euphorique, ou endormi...

Puis quand on en sort, pof, on a l'impression d'atterir, d'avoir fait un voyage... en lévitation justement... ^_^

Cosmétiques-toc.

En ce moment, les anglais ont un petit problème de monnaie, qui fait que lorsqu'un froggie achète des trucs chez eux, il fait souvent une bonne affaire.

Il ou elle. ^__^

Parce que pour ne rien vous cacher, j'ai fait quelques petites folies, notamment chez Debenham's, au corner Benefit et chez Boots (ils vendent des crèmes hydratantes pour le corps qui sentent bon, hydratent bien, et coûtent peanuts).

D'abord, Benefit, j'adore: je trouve leurs produits super efficaces, ils tiennent bien et se démaquillent facilement, les packaging sont jolis, et les prix à peu près raisonable (voir très avantageux en achetant en Angleterre); j'ai acheté une jolie ombre à paupières crème (qui, ô joie ne file pas dans le pli de la paupière, même au bout d'une journée comme c'est le cas d'habitude), un blush frais, un super fond de teint minéral qu'on le remarque même pas, qui est spf 15 et exclusif parce que pas encore sorti en France, et aussi un mascara pour quand le mien (le même qui est trop top) sera fini... Joli craquage; en plus, la vendeuse était adorable, et elle m'a super bien maquillée pour la représentation du soir !

Pof, pour démaquiller tout ça je reste ravie de mes produits DHC, qui propose maintenant aux gens de parrainer leurs amis pour gagner plein de bons d'achats, alors si vous voulez que je sois votre gentille marraine, n'hésitez pas à vous manifester ;)...



Et aussi, comme cette demoiselle, ça faisait un bout de temps que j'avais envie de tester les produits "Yes to carrots", maintenant c'est fait: là bàs, on trouve ça chez Boots, et une crème coute bien moins cher que chez sepho, du coup, hop, une crème de nuit, un baume à lèvre goût carotte (en fait non mais c'est fun quand même) et un gros tube de crème, que je croyais être pour le corps, mais lorsque j'ai mieux regardé, j'ai vu "hands & elbows"; mon dico m'a dit que "elbow" c'est "coude" et pas "mollet", du coup, ben je l'utilise là où on me dit de le faire (j'aurais été bien avec ce gigantesque tube, si "elbow" ça avait été "narine", tiens).

J'ai aussi acquis des kits à teintures de cils, que j'ai hâte de tester, mais un peu peur aussi...


Le plus drôle, c'est que la semaine dernière, après avoir fait les courses de plein frigo-placards avec M.Amoureux, ce dernier m'a félicitée de n'avoir même pas acheté le plus petit produit de beauté.

Ah ah, je suis une sainte ^-^ !

La maison des autres.

Lors de mon séjour anglais, je dormais dans une famille d'accueil, ça m'a rappelé mes voyages avec le choeur d'enfants quand j'étais petite: arrivés au moment de la "distribution" de nos "papas et mamans", on était penauds, on se demandait sur qui on allait tomber, en espérant que ce ne seraient pas ceux là à gauche, aux vêtements bizarres ou ceux aux cheveux huileux, mais plutôt ceux ci, dans le fond, l'air propret et avenant...

L'expérience m'a montré qu'il ne faut pas se fier aux apparences, et qu'il est parfois beaucoup plus marrants de passer deux jours chez des gens cool et au look douteux que chez des maniaques du grain de poussière qui friseront la crise de nerfs au moindre jeu bruyant ou s'évanouiront si l'on casse une tasse de leur service.

Cette fois ci, c'étaient plutôt des grands-parents qui nous hébergeaient, dans une maison fort anglaise, même qu'il y avait un joli jardinet et une piscine couverte, oui madame.

Pour ce qui est de la course à la chambre la plus cool, je suis arrivée dernière (alors que j'étais la seule fille, les hommes manquent de galanterie, c'est consternant): la chambre à lit double nous a été soufflée par le grand monsieur relou, j'ai laissé la chambre avec lavabo à mon acolyte jeune et chanteur parce que lors de la résidence, il avait pris la chambre au lit-une-place du bungalow (vous suivez?), et j'ai donc hérité de la salle de jeux; celle avec un petit lit dans le coin, et des tas de poupées poussiéreuses et de livres d'enfants.


Finalement, elle m'a bien plu, cette petite pièce pleine de lumière, le lit était confortable, l'ambiance cosy...et je me suis sentie bien dans cette maison qui n'était pas la mienne, et dont j'ai bien profité; encore un peu et je me préparais moi même mes breakfast à déguster dans le jardin les jours de beau temps ^_^ !

Ah, et au fait, Cococerise, j'ai trouvé ton maître:

Elle est croquignole n'est-ce pas, cette théière capuchonnée ?

I'm back !

Et voilà, retour à Paname, assez bien accueilli je dois dire, 10 jours, c'était bien: juste assez crevant, juste assez pour pouvoir encore encadrer les gens avec qui j'étais collée, et juste assez pour ne pas prendre 5 kilos de malbouffe anglaise :).

On a commencé par 2 jours à Worms donc (j'ai pu vérifier, la ville n'est pas peuplée de vers), où on jouait deux fois par jour pour le festival, dans la rue, sur une jolie petite place dont voilà deux photos (prises depuis ma chambre d'hôtel): on jouait devant le bâtiment du fond, près de l'arbre:


Là bàs, il y avait de la bonne bière, et de bonnes saucisses, de la bouffe assez mauvaise, des gens qui m'ont pris pour une vraie aveugle, une marchande de glace qui nous offrait des cônes garnis comme accessoires, des couettes trops petites, des tas d'autres troupes qui donnaient des pestacles, et il faisait un temps mitigé: pour tout dire, nos représentations sont passées entre les gouttes. Puis les gens étaient chouettes.

Ensuite, on est allés à Norwich en voiture, en passant par le Luxembourg, la Belgique et la France: une nuit à Calais et hop, tunnel sous la Manche et conduite à gauche...

Mais ça c'est (au moins) une autre histoire ^_^ !

See you soon.

Je pars demain pour 10 jours.

D'abord à Worms, la ville allemande, pas le jeu vidéo bande de geeks, (et non Worms n'est pas peuplée de vers... enfin j'espère)... puis à Norwich, en Angleterre.

On va y jouer le roi Arthur, et, je le souhaite, nous amuser un brin.

Mes challenges de ces jour à venir: faire rire des gens autant que possible, compter mes 9 temps là où il faut, ne pas oublier de changer de coiffure entre les scènes et réussir à déjeuner pour 7,5 livres par jour (c'est un peu Norwich express en fait :p).

Je vous souhaite un joli début de printemps (ben oui, il tarde le coquin), et plein de choses agréables !

A bientôt ^__^ !

Finalement.

Bon, je crois que je vais continuer à raconter des trucs ici, encouragée par des gens qui comptent, par vous, et par mon inspiration qui revient.

Donc bientôt, je vous narrerai un petit séjour en Normandie, peut être un autre plus loin en compagnie d'un Roi Arthur un peu niais, une tournée de foires à tout, un soupçon de shopping, le chat qui mord, et la machine à laver qui tache.

A bientôt !