lundi 17 août 2009

Back from London.


Londres. Forcément Oxford street, la Tate Modern Gallery, la National Gallery, Piccadilly, des english breakfast, St Martin in the Fields, Trafalgar Square, des cabs, des bières dans des pubs, les bords de la Tamise, Hamleys....

Mais aussi le spectacle.

Joué trois fois. Trois fois différemment, avec un public changeant et des réactions parfois désarmantes, parfois inexistantes, une fois réconfortante.

Et du coup beaucoup de questions.

Qu'est ce qui fait un spectacle vivant? Qu'est ce qui fait cette alchimie ? Comment, une fois un résultat satisfaisant atteint réussir à reproduire le miracle encore et encore, sans se lasser, sans se tasser, en étant toujours là ?

Evidemment, il y a l'acoustique, toujours surprennante, un brouhaha ambiant, l'humeur de chacun, même si une des premières choses qu'on nous apprend dans ce métier est de laisser ses tracas quotidiens au vestiaire avec nos habits de ville, l'âge du capitaine (une des représentations les pires était pour un public constitué de beaucoup d'enfants, trop jeunes pour comprendre, mais cependant pas pour apprécier de la musique...), la présence ou non de gens importants stressant certains musiciens, un accessoire défectueux, un changement de langue, de mise en scène......Et je pourrais encore en écrire une tartine, de ces "excuses".

Cependant pour moi, aucune n'est vraiment valable; lorsque je vais au spectacle, j'y cherche de la magie, j'y sens mille émotions, je vis ce fourmillement... et si il n'est pas là, c'est raté.

Lorsqu'on est plusieurs sur scène, on a aussi tendance à ne pas prendre ses responsabilités à cente pour cent; évidemment si on a joué à côté, il est difficile d'accuser le voisin, mais si on n'était tout simplement pas présent, pas dans le coup, que faire ? Se flageller devant ses petits camarades ? Ne pas en parler ? Peut-on réussir à se fiche un coup de pied au c** PENDANT une représentation lorsqu'on sent le groupe sur la mauvaise pente ? Est-ce que chacun ressent pareil ?

Alàlà, Machenka, vous avez encore beaucoup à apprendre, mon petit.

Je ne sais pas si ces questions trouveront un jour une réponse. Pour le moment, elles sont là; elles comptent; je dirais qu'elle me font avancer, étant donné que je ne me torture pas l'esprit avec outre-mesure.

En tous cas, je voulais les partager avec vous, malgré le fait qu'elles soient bien décousues et qu'elles partent dans tous les sens; parce que votre avis là dessus m'intéresse.

mercredi 12 août 2009

Bonjour ici !


Comme vous avez pu le constater, je suis en vacances, je délaisse mon blog, et je fais rien que m'amuser,même si je travaille un peu desfois ^_^!

Je suis passée de la Bretagne pluvieuse à la montagne ensoleillée, où j'ai fait le plein de délicieuses myrtilles, de tommes d'alpage et de baignades dans le lac d'Annecy, où j'ai revu de très chers amis, passé du temps en famille, et rechargé mes batteries à bloc.

Le lendemain de notre retour à Paris, j'avais organisé une petite fête pour mon anniversaire, à la maison, avec de chouettes amis, que je suis ravie de voir à chaque fois !
Evidemment, il y avait un intrus incrusté par un invité qui nous a un peu saoulés (c'est le cas de le dire) à nous raconter la vie de son vieux chat, imbibé de gin (le type, pas le chat, quoique ça aurait peut être été plus captivant).
J'ai été ultra gâtée: un ukulélé, offert par ces super personnes adorables, deux magnifiques hauts, imaginés et réalisés par cette demoiselle, des moules à oeufs dur en forme de lapin et d'ours, deux jolis bouquins, un joli bracalet, des produits qui sentent bon, une tarte maison délicieuse... et, offerte par mon papa lorque j'étais en Savoie, la cape de mes rêves, avec laquelle j'ai paradé malgré la chaleur de la soirée .
J'étais très heureuse d'être si bien entourée, et je remercie chacun d'entre vous, amis lecteurs qui êtes venus. Je m'entraîne au ukulélé et aux oeufs durs pour honorer le défi lancé pendant la soirée de réussir à jouer quelque chose de correct en mangeant un oeuf-lapin, vêtue de mes beaux atours :).

J'ai aussi fait plein de spectacles, à chalon, où j'ai eu chaud, vu de belles prestations, été hébergée chez des gens qui avaient un très gros chien qui fait peur, été sous une pluie de plumes à minuit, signé des autographes à des enfants admiratifs, contemplé une boule à facettes de 2.5 mètres de diamètre, et mangé des grillades à quasi tous les repas de la cantine des artistes. En plus, des gens se sont mis à avoir envie de nous programmer, en France ou ailleurs, et ça c'est top !

Puis à Paris, ben je bois de la grenadine (mais aussi de la bière, ne vous inquiétez pas), je vais au ciné où je pleure devant "Là Haut", mais où je commence à en avoir assez de payer 4 euros de plus pour des lunettes 3D, je m'occupe d'une super amie de Savoie venue quelques jours, puis repartie, prends soin du chat, me balade le nez au vent quand il y en a, chante aussi, vois des concerts, prends l'air sur mon balcon, m'abêtis devant la télé, relis mon bouqin fétiche, ne mange pas assez de glaces et prépare la suite des vacances...

Demain départ pour trois jours à Londres, pour chanter et profiter d'une journée de libre, puis retour pour peu de temps, représentations à Aurillac, et départ en Irelande avec M.Amoureux.
D'ici là, j'ai des tas de courses à faire, de vêtements à laver, un appartement à mettre en ordre et quelques répétitions, bref, de la vie, pas d'ennui.

Et vous, de quoi sont faites ces journées estivales? Si vous travaillez, et que vous en avez assez, rien ne vous empêche de me raconter un joli mensonge ;) ...